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"Hybride" : Nouvelle exposition de 6 sérigraphies au collège

Par VERONIQUE BESSON, publié le mardi 5 novembre 2024 13:38 - Mis à jour le mardi 5 novembre 2024 13:38
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Dans la nature, un hybride est une plante ou un animal provenant du croisement de plusieurs espèces. On trouve des êtres hybrides dans la mythologie. En Arts plastiques, l’hybridation consiste à assembler des éléments d’origines différentes.

HYBRIDE : EXPOSITION DE 6 SÉRIGRAPHIES AU COLLÈGE NOVEMBRE ET DÉCEMBRE 2024


Dans la nature, un hybride est une plante ou un animal provenant du croisement de plusieurs espèces. Par exemple, le mulet est l’hybride d’une jument et d’un âne.
On trouve beaucoup d’êtres hybrides dans la mythologie, comme le Centaure, créature mi homme mi cheval.
En Arts plastiques, l’hybridation consiste à assembler des éléments d’origines différentes.


Le collège, adhérent de l'association “Réseau expo”, dont l'objectif principal est la diffusion de l'art contemporain dans les établissements scolaires, emprunte ces oeuvres à l'artothèque “ART TO TAKE” d’Andrézieux-Bouthéon.


Frédéric DI MARTINO : Artichaut, Arlequin et Superman.
Ces corps sans tête d’artichaut à tentacules de calmar en costume de Superman ou d’Arlequin semblent créés par association d’idées en totale liberté, à la manière des artistes surréalistes.
Né en 1971 à Nîmes, Frédéric Di Martino peint un univers imaginaire très coloré.


Jacques BARRY : Si nous dansions ? et sans titre rouge.
Jacques Barry a été professeur à l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne de 1972 à 2006. Il vit et travaille à Saint-Etienne.
A première vue, ses images sont d’une grande simplicité. Le dessin est schématique et va à l’essentiel.
On reconnaît parmi ses personnage un homme à plusieurs bras, une sirène, on inventorie des objets: caddie, fusil, échelle, pot de fleurs… La vision du monde de l’artiste ? Il laisse la liberté au spectateur d’interpréter et de se poser des questions.


Thomas GOUX : Nous irons danser sous la licorne.
Artiste et designer diplomé de l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne, scénographe, pour cette sérigraphie Thomas Goux a réutilisé des gravures de licornes issues d’un ouvrage du XVIII e siècle intitulé « Histoire générale des drogues simples et composées », car la poudre de la corne de cet animal légendaire était réputée avoir des propriétés magiques et antipoison.


R. Bortolin